Guardian: ce n'est pas une guerre-pipeline mais un assaut sur l'influence russe(2/2)

Publié le par Le Pfss

Article du Guardian, datant du 11 août dernier, que j'ai traduit, suite et fin (http://pfss.over-blog.com/article-22112605.html )

La soudaine crise a mis les Etat Unis en lumière.
(…) Visitant l’ancienne république soviétique en 2005, le président Bush préconisait à Saakashvili de rester calme « Les leaders de la géorgie savent qu’une résolution pacifique du conflit est essentielle à votre intégration dans la communauté transatlantique » disait il lors d’une visite à Tbilissi.

Les partisans de Saakashvili affirment que le délais de l’OTAN a été  ce qui a poussé, enhardi la Russie à attiser les tensions en Abkhazie (l’autre région rebelle de Géorgie) et en Ossétie du Sud, ce printemps et cet été. « Cela fut interprété par les Russes comme une porte ouverte, une opportunité » d’après George Kandelaki, député et président du comité des relations internationales du parlement géorgien.

Comme d’autres Géorgiens, il soutient que ce n’était pas les forces de son pays qui ont pris l’initiative la semaine derniere dans l’escalade de violence (qui était à un niveau bas au début du bien).

(...)

Le combat a échoué et la contreoffensive Russe semble maintenant avoir pour but de posséder les 40% del ‘Ossétie du sud qui était sous le contrôle géorgien jusqu’à la semaine derniere.

« Ils (les Russes) contrôlent maintenant  presque toute l’Ossétie du Sud » disait Kandelaki, ajoutant : « Ils essaient de prendre le contrôle de l’Abkhazie ».

Si les russes réussissent, ils auront à décider s’ils garderont les territoires nouvellement acquis comme un élément de négociation avec Saakashvili ou encourager l’Ossétie du Sud , maintenant unis, à faire ce que la plupart de ses habitants veulent : proclamer son indépendance de la Géorgie et  faire un référendum pour rejoindre son jumeau ethnique sur le côté Nord des montagnes du Caucase. Le premier ministre russe, Vladimir Poutine, a fait des sous entendus à cette option, quand il a dit ce week end  aux  réfugiés ossètes que la Géorgie avait perdu le droit de diriger ce territoire.

Lorsque les fins de combat et la poussière s’installeront, Saakashvili pourrait aussi faire face  à un assaut dû à sa politique en Géorgie. Pendant les heures chaudes de la bataille, les parlementaires se sont ralliés au drapeau nationale, mais si un cessez le feu avec toutes les troupes géorgiennes et les civils chassés d’Ossétie du sud et d’Abkhazie, Saaksahvili  pourrait être appelé à se justifier, non seulement du territoire mais aussi bien des chances d’adhésion à l’OTAN

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article